museotaurinosalamanca.es, 24/05/2018 |
|
|
|
|
|
Relation historique des toreros de Salamanque avec leurs propres espaces dédiés à el Niño de la Capea, Julio Robles et Santiago Martín « El Viti ».
|
El Viti
|
|
Un torero d’une technique et d’un style élégants et sérieux, honorable et honnête dans sa tâche, courageux et sobre sans concessions faciles à la galerie. Maestro du temple (synchronisation parfaite des mouvements de la cape ou de la muleta avec le rythme du taureau) et créateur de faenas (troisième partie d’une corrida) où il liait les passes en série de manière surprenante. Cet espace qui lui est dédié accueille de nombreux trésors qui reflètent sa carrière en tant que l’un des grands toreros de son époque.
|
|
Le 13 mai 1961, El Viti prit l"alternative (cérémonie pendant laquelle un torero devient matador de toros) vêtu des couleurs blanche et or à Madrid, devant Gregorio Sánchez, son parrain, et Diego Puerta, son témoin. Un torero et trois astronautes. C"est ainsi que peut être définie cette affiche signée par Santiago Martín avec les trois célèbres astronautes arrivés sur la Lune, Amstrong, Aldrin et Collins. Diego Puerta, Paco Camino et El Viti, une affiche qui se répéterait de nombreuses après-midi dans les années 70.
|
Lors de son alternative, El Viti estoqua le taureau Guapito. Il coupa une oreille à Negro zaíno, qui appartenait à l’élevage d"Alipio Pérez Tabernero Sanchón. Il en coupa également une autre à son deuxième adversaire, ce qui lui valut une sortie en triomphe par la grande porte des arènes sur les épaules d’un spectateur.
|
|
|
Le sculpteur Ángel Mateos voulut rendre hommage au torero de Vitigudino avec cette sculpture qui reflète toute la sobriété et l"élégance du matador de Salamanque.
El Niño de la Capea
Torero joyeux, dominateur, qui occupa sans aucun doute une position privilégiée dans la tauromachie de son temps. Le trio d"or des toreros de Salamanque, El Niño de la Capea, Julio Robles et Santiago Martín, El Viti.
|
|
|
Le torero de Chamberí prit l"alternative en 1972, une photographie illustre le moment où Paco Camino lui donna les instruments du torero sur la Plaza Bilbao en présence de Paquirri.
|
Lithographie, éditée par la real Fábrica de Moneda y Timbre, du torero de Salamanque exécutant une passe « de la droite ». Numéroté avec le numéro 1 d"une série de 150. |
Dans ce musée, l"affiche historique du trio de Salamanque ne pouvait pas manquer. Ils coïncidaient, pour la dernière fois, dans les arènes de La Glorieta, en 1979.
Julio Robles
|
Un torero dont la volonté de s’améliorer et la remarquable fierté ne se sont jamais ébranlées. Imbattable dans le premier tiers, il possédait l"une des capes les plus brillantes de son époque. Il se distinguait par ses faenas de muletas (instrument pour toréer utilisé dans le dernier tiers, celui de la faena et de la mort, composé d’un tissu de flanelle rouge et d’un bâton); et, parfois même, il présentait des qualités exceptionnelles dans la façon de pratiquer la mise à mort. Son style était caractéristique : profond, classique et artistique. Il faisait vibrer son public grâce à son art de manier la capote.
|
Il porta le costume trois pièces de couleurs rose et or exposé dans ce musée, l"après-midi de ses débuts dans l’arène de Lleida, le 10 mai 1970. Accompagné de picadores, il toréa de jeunes taureaux de Mª Lourdes Martín Pérez Tabernero.
|
Jaranero, qui appartenait à l’élevage d"Eugenio Lázaro Soria, fut l"un des taureaux les plus remarquables de la carrière du matador de Salamanque. Il l"estoqua lors de la Feria de San Isidro en 1978, et lui coupa une oreille.
|
La Monumental de Las Ventas devint l’arène fétiche du torero de Fontiveros. Il y estoqua Sombrerito, de l’élevage d"Aldeanueva, le 7 juillet 1985. Il lui coupa une oreille et fit trois fois le tour de l’arène.
Grand amateur de faenas dans la campagne et de chasse, Robles porta ce costume court à de nombreuses reprises, à la fois lors de faenas de ce type et dans divers festivals.
Que de vœux et de prières devant sa chapelle ! Chaque après-midi où il allait faire face à la peur et à la mort, le torero s’y faisait le signe de la croix. Pendant de nombreuses saisons, la Virgen del Carmen, le Cristo del Gran Poder et de Medinaceli, Sainte Thérèse ou l"Immaculée furent les témoins de ses peurs et de ses joies, de ses triomphes et de ses échecs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|